jeudi 27 septembre 2007

SOUVENIRS DE L'IRAN ANCIEN DANS LE FOLK-LORE DU XORASAN(2)

Dans la province du Xorasan, c'est-à-dire dans la région où Zarathustra réussit à convertir le roi Vistaspa, la plupart de ces coutumes et croyances subsistent encore aujourd'hui. La vertu d'hospitalité qui dans la religion zoroastrienne est au nombre des vertus louées et recommandées, passe encore aujourd'hui pour excellente et noble et notamment les Xorasanais, grands et petits, s'y distinguent et disent, comme leurs compatriotes : «l'hôte est un présent de Dieu», que le maître de maison a le devoir de bien recevoir et d'honorer pendant au moins trois jours. De plus, ils sont persuadés que l'hôte apporte une bénédiction à la maison et qu'en s'en allant, il emporte avec lui la douleur et le malheur : ils ont à ce sujet l'histoire que voici. Un jour, un hôte entra dans la maison d'un homme intelligent. Celui-ci le tint en haute estime et, malgré son peu de ressources, le reçut cordialement et par dévouement, mit dans une assiette tout ce qu'il avait et le lui apporta. L'hôte, le cœur content et heureux, prit congé de lui et s'en alla; mais comme il franchissait le seuil de la maison, le maître de celle-ci, derrière lui, remarqua qu'une poignée de serpents, de scorpions et de tarantules était accrochée a lui. Troublé il partit à sa suite. Quand ils eurent fait quelques pas et furent arrivés dans la steppe, il vit que toutes ces bêtes venimeuses se détachaient de son corps et tombaient à terre, s'enfuyaient chacune dans un coin de la steppe et se réfugiaient dans les crevasses des pierres et dans les buissons. 11 comprit que l'hôte avait emporté avec lui et lâché dans la steppe la douleur et le malheur de sa maison. Alors il remercia Dieu et retourna chez lui le coeur content.
La vénération de l'eau sous divers aspects s'observe chez les gens du Xorasan. A leurs yeux l'eau est une substance lumineuse. Ils pensent que mettre une coupe d'eau sur la table du mariage ou, au renouvellement de l'année, sur la table aux sept sin est de bon
augure et apporte le contentement, la joie et la réussite des travaux. Partout où l'eau coule, ils considèrent cela comme de bon présage. Derrière le voyageur, ils versent de l'eau «pour qu'il aille comme l'eau et revienne comme l'eau». Ils tiennent qu'uriner dans l'eau est un grand péché et ils disent que «si quelqu'un urine dans l'eau, celle-ci devient vapeur et va dans l'œil de cette personne et le rend aveugle». Déféquer dans l'eau passe aussi pour une vilaine action, qu'ils blâment et maudissent, et ils pensent que si quelqu'un se lave les mains et le visage dans l'eau et pendant cette toilette défèque dans l'eau, celle-ci est offensée et parle ainsi à cette personne : «Est-ce qu'une bonne action mérite une récompense mauvaise? Je t'ai lavé et nettoyé le visage, et tu me jettes les excréments à la figure ? Sois maudit !» En outre, les Xorasaniens pensent que l'eau est «le contrat de Sainte Zahra sur elle soit le salut!» et ils considèrent que la souiller est commettre toutes les formes de péché, aussi la valeur de cette substance de vie et leur cordial respect de cet élément utile sont-ils commentés de la meilleure façon dans leur enseignement religieux.
A suivre

1 commentaire:

Anonyme a dit…

salut mon cher ami :
votre blog est très intressant!!
c'est le premier fois que je vois une personne construit un blog pour citer la ville mechad au français!! jusque vous n'oubliez pas les détailes sur mechad!!!!
j'espére toujours etre réussi.